C’est Napoléon Hill qui a dit : « La peur n’est qu’un état d’esprit et un état d’esprit peut se contrôler et se diriger ».
Qui n’a pas connu une fois dans sa vie LA PEUR ?
Je vous l’accorde la question était un peu facile vu que la peur est une émotion enfouie au plus profond de nous. Il s’agit d’un état émotionnel stressant qui se manifeste par des maux de ventre soudains, des sueurs, un pouls qui s’accélère, le visage qui rougit, une angoisse qui vous paralyse, la gorge de plus en plus serrée, etc.
Bien sûr, chacun à sa propre réaction face à la peur !
Le mot PEUR a fait partie de mon quotidien pendant toute ma jeunesse. Il était devenu un paramètre de ma vie.
Parler de ses peurs revient à parler de ses blocages !
Nos émotions s’emballent et s’expriment souvent avec intensité :
- Peur pour sa famille et ces proches.
- Peur pour sa santé et celle de ses proches.
- Peur pour son travail et sa situation économique.
- Peur face à l’incertitude de l’avenir.
- Peur de parler en public et à des inconnus.
- Peur de se retrouver dans la foule.
- Peur de se retrouver et de finir seul.
- Peur de ne pas être à la hauteur.
- Peur de rater sa vie.
- Peur d’être ridicule.
Bref, la peur prend différents visages. Nous avons tous nos peurs. Malgré ce que l’on peut voir ou croire en observant certaines personnes, tout le monde a ces propres peurs.
Et si au lieu de fuir nos peurs, nous décidions de les affronter pour aller au-delà et dépasser nos peurs pour aller vers l’avant.
Comment dépasser ses peurs et en faire un tremplin ?
Pour ma part, pour éviter de passer de l’état de peur chronique à l’état de stress permanent, je faisais tout pour contrôler le déroulement de ma vie de peur de :
- Mal faire
- Décevoir
- Ne pas plaire
- Subir un échec
- Perdre le contrôle
- Prendre une décision
Aujourd’hui, je sais que mes peurs venaient de plusieurs choses :
- Une méconnaissance de moi-même
- Une mauvaise priorisation de ma vie
- Une navigation sans boussole
- Vouloir tout faire seul sans demander d’aide et sans savoir déléguer
En travaillant durement sur mes peurs, j’ai pu et su :
- M’affirmer
- Prioriser ma vie
- Exprimer mes émotions
- Accepter de ne pas être parfait
- Dire les choses : OUI ou NON
Est-ce que cela a été simple ?
Je peux vous dire et vous confirmer que NON !
J’ai fait un énorme travail sur moi-même voir même j’ai réalisé un exploit.
J’ai commencé par identifier mes manques, mes faiblesses, mes blocages et mes zones de vulnérabilité. RIEN QUE ÇA !
On pourrait dire que j’ai appliqué la fameuse citation de George Bernard Shaw lorsqu’il a dit :
« Le progrès est impossible sans changement, et ceux qui ne peuvent jamais changer d’avis ne peuvent ni changer le monde ni se changer eux-mêmes. ».
J’ai donc fait un état des lieux et je me suis posé les questions suivantes :
- Qu’est-ce qui ne fonctionne pas bien chez moi ?
- Qu’est-ce qui dans mon comportement et mes paroles ne me satisfaisaient pas ?
- Quels étaient les défauts qui me dérangeaient le plus ? Pourquoi ?
- Dans quel domaine de ma vie ces défauts étaient-ils le plus gênants ?
Puis j’ai mis en place la stratégie suivante que je résume en neuf points :
- Identifier et clarifier mes peurs è Je reconnait la présence de mes peurs.
- Lorsque nous souffrons de peurs irrationnelles ou de phobies,
- Accepter que je puisse me tromper, de ne pas savoir et de ne pas plaire è Je pense que cela a été le plus dur. Effectivement, j’étais souvent tentés de me réfugier dans le déni car je ne pouvais pas avoir peur !
- Être en accord avec mes propres valeurs et non celles des autres è Je suis ici et maintenant, je suis différent des autres, j’ai mon propre style de vie et j’agis en conséquence.
- Accueillir les choses avec sérénité et bienveillance è Je suis authentique. Cela fait partie de notre nature humaine quand on est enfant, mais cela a tendance à disparaître avec l’âge. Avec du recul, je me dis qu’il n’y avait aucune raison à cela.
- Communiquer vraiment avec les autres è Je suis attentif aux autres et je suis sincère.
- Préciser les choses par écrit è Je me suis mis à écrire pour m’aider à comprendre et faire appel à mon inconscient.
- Passer à l’action è Je suis passé en mode AGIR car à la fin sans passage à l’action pas de résultat.
- Faire le bilan des actions menées è Je me suis mis à célébrer tous les changements, comme c’est bon de sentir le changement !
Mais vous savez quoi, le travail intérieur que j’ai réalisé sur moi m’a appris et démontré ce qui était une évidence, la plupart de nos peurs ne se produisent jamais. Dans 90% des cas, tous les scénarios catastrophes qu’on se tourne ou je dirai qu’on s’inflige dans la tête ne se produisent jamais.
Hé oui, la plupart de nos peurs sont des projections qu’on réalise dans le futur. Il s’agit de projections du mental par rapport à des situations catastrophique. Notre cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire.
Vous voulez une preuve ?
Je suppose que vous avez répond OUI !
C’est parti pour l’expérimentation :
- Demandez à une personne près de vous de participer à l’expérimentation.
- Mettez-vous en position assise sur une chaise, un divan, etc.
- Fermez les yeux
- Ouvrez légèrement la bouche comme si vous preniez une respiration.
- Demandez à la personne de dire à haute voix les paroles suivantes mais sans le faire dans la réalité : « Je viens de couper un citron en deux. Je prends une moitié du citron que je rapproche de ta bouche. Je presse le citron (il faudra faire un petit son pour simuler l’effet de projection du jus de citron) ».
- Quelle est la sensation que vous avez ressentie ? Dans 99% des cas, la personne vous dira : « j’ai ressenti un jet de jus de citron dans ma bouche ».
Pour terminer, je vous rappelle que la peur ne peut pas disparaître à jamais mais qu’il s’agit d’une vie de travail sur soi. Il est donc important de se poser régulièrement et de faire le point.
Pour parvenir à dépasser et à vaincre vos peurs, il vous faudra les affronter et les chasser en vivant la réalité et non le produit de votre imagination.