Le stress, un sujet vraiment très vaste qui fait partie de notre vie au quotidien.

Depuis notre plus jeune âge, nous sommes soumis au stress !

Cela commence par notre tendre enfance, où on découvre les joies de se faire transporter tôt le matin d’un lieu à un autre, telle la découverte d’un nouveau pays, de la nounou à la crèche à la maison.

Arrive l’âge de l’apprentissage, où on fait la découverte de l’enseignement avec ces étapes maternelle, école et enseignement supérieur et bien sûr avec son lot de bonnes et mauvaises nouvelles lors de la découverte du carnet et du bulletin de notes !

Bref un début de vie dans le stress qui se poursuit à l’âge adulte mais avec plus d’intensité !

Nous vivons dans un monde dans lequel l’échec est synonyme d’incompétence et de régression. Nous avons été bercés depuis notre naissance à réfuter et à refuser l’échec. Comme s’il s’agissait d’une maladie incurable et cela n’aide pas à maitriser son stress mais au contraire à l’alimenter.

Alors quand il s’agit du monde du travail le problème est démultiplié, mais pourquoi ?

Je dirai que les principales sources de stress au travail sont :

  • La surcharge de travail
  • Le manque d’autonomie
  • Le manque de reconnaissance
  • Une ambiguïté dans les responsabilités
  • La conciliation travail-vie personnelle
  • Le manque de sens
  • Les conflits

Je pense que vous ne me contredirez pas si je dis que le stress est le mal du siècle et qu’il apporte avec lui sont lot de problèmes physique et psychologique. Le stress agit au niveau de nos émotions, nos pensées et nos comportements.

Maintenant la question qui se pose est la suivante : est-ce que tous les événements de la vie sont source de stress ?

Je pense qu’on peut avoir une existence stressante, mais continuer à être bien dans son corps et son esprit.

Vous pouvez me dire : Comment le savoir ?

Je vous répondrais par une question, au quotidien quelles sont vos réactions face aux événements de la vie ?

Posez-vous les questions suivantes et si vos réponses sont, en gros, positives alors pas de panique, mais si au contraire vos réponses sont négatives alors il est temps de vous prendre en main et de revoir votre rythme de vie :

  • Comment vous sentez-vous ?
  • Que voulez-vous dans la vie ?
  • Comment voyez-vous l’avenir ?
  • Vous sentez-vous capable de continuer au même rythme qu’aujourd’hui ?
  • Avez-vous des difficultés à vous concentrer ?
  • Avez-vous des difficultés à vous souvenir des choses ?
  • Avez-vous du mal à être attentif à vos proches ?
  • Vous sentez-vous de plus en plus irritable et nerveux ?
  • Avez-vous du mal à prendre soin de vous ?
  • Avez-vous du mal à sourire ou à rire ?
  • Avez-vous envie de vous évader ou partir très loin ?
  • Avez-vous envie de ne plus voir personne ?
  • Avez-vous envie de ne plus avoir de pression ou de responsabilités ?

Si vous avez besoin d’un test plus approfondi vous trouverez ci-dessous le lien vers un test de mon blog qui vous permettra de mesurer votre niveau de stress :

https://blogrevolution.fr/test/test-had/

Parlons maintenant des signes d’alerte psychologique du stress !

Niveau relationnel

La personne est irritable, agressive, sensible, méfiante, a une attitude pessimiste, négative. Elle peut éviter les relations familiales, sociales, amicales, comme un repli sur soi.

Niveau comportemental

Elle peut avoir un sommeil agité, des réveils nocturnes ou précoces, avoir des accès compulsifs vers le sucré.

Niveau professionnel

Difficulté de concentration, hyperactivité qui n’aboutit à rien, exigence, surévaluation ou dévalorisation de ses compétences.

Niveau émotionnel

Attitude négative envers elle-même, le travail, son conjoint, la vie en général, variation de l’humeur, colères, crises de larmes, angoisses.

Niveau somatique

Fatigue non expliquée et durable, maux de tête, contractures du dos, troubles digestifs, palpitations.

En plus, la persistance d’un stress entraîne des répercussions sur notre corps !

Troubles digestifs

Le stress fragilise la muqueuse gastrique pouvant conduire à des ulcères.

Troubles de l’immunité

L’immunité est impactée par le stress en raison de la libération de quantité régulière de cortisol qu’on appelle aussi l’hormone du stress. Ce qui se passe est que le corps ne se contente plus de produire du cortisol uniquement dans les situations dangereuses, mais il le fait également dans toutes les autres situations de la vie : stress au travail, retard des transports, etc.

Troubles musculo-squelettiques

C’est quoi ?

Il s’agit d’affections péri articulaires qui touchent les muscles, les tendons, les cartilages les nerfs et les vaisseaux. Les principales localisations sont la colonne vertébrale, les membres supérieurs et inférieurs.

Troubles du sommeil

  • Les insomnies ou le manque de sommeil
  • Les hypersomnies ou l’excès de sommeil
  • Les troubles respiratoires du sommeil
  • Les troubles du rythme circadien ou les dysfonctionnements de l’horloge interne

Bref, comme vous pouvez le remarquer, le stress à répétition a un impact catastrophique dans notre vie au quotidien que cela soit d’ordre psychologique ou d’ordre physiologique.

Quels conseils puis-je vous donner pour éviter le stress ou pour faire face au stress ?

Pas facile de conseiller une personne qui est dans sa bulle et qui vie à 200 km par heure.

Par contre, avec du recul, les conseils que je pourrais donner seraient :

  • D’avoir une meilleure hygiène de vie
  • De faire de l’activités physique
  • De trouver un équilibrer ou un juste milieu entre vie personnelle et vie professionnelle. Comprendre que le travail est important mais n’est pas tout dans la vie. Il existe des choses plus importantes : la famille, les amis, vivre, etc.
  • De se faire accompagner par un professionnel
  • D’avoir une bonne alimentation. Une carence alimentaire est mauvaise pour l’organisme et encore plus pour le système nerveux. Un exemple, une carence en sérotonine se manifeste par :
  • Une difficulté à s’endormir
  • Une agitation mentale
  • Un réveil nocturne
  • Une irritabilité
  • Un saut d’humeur régulier
  • Une agressivité et de l’impatience
  • Et bien sûr une vulnérabilité au stress

Voici une liste non exhaustive d’aliments riches en sérotonine :

  • Les aubergines
  • La banane
  • Les prunes
  • Les figues
  • Les dattes
  • Les noix

La vie consiste à s’adapter en permanence à des événements imprévus ou difficiles et à trouver en soi les moyens de lutter contre les événements stressants.

Devenir maître de votre vie, c’est avant tout faire :

  • De meilleurs choix
  • C’est cesser les conflits intérieurs
  • C’est avoir la force de passer au-dessus de vos émotions primaires et faire des choix dans un esprit calme et serein
  • C’est aligner le verbe et l’action
  • C’est cesser de tolérer la médiocrité
  • C’est élever notre âme et notre esprit
  • C’est sortir de sa zone de confort et se développer en tant qu’être humain.

Est-ce facile ? Non. Est-ce que cela en vaut le coup ? Absolument !

Pour conclure, je vous propose ce fabuleux poème de Robert Frost « La route que je n’ai pas prise » qui met en évidence nos dilemmes dans la vie :

Deux routes divergeaient dans un bois jaune ;

Triste de ne pouvoir les prendre toutes deux,

Et de n’être qu’un seul voyageur, j’en suivis

L’une aussi loin que je pus du regard

Jusqu’à sa courbe du sous-bois.

Puis je pris l’autre, qui me parut aussi belle,

Offrant peut être l’avantage

D’une herbe qu’on pouvait fouler,

Bien qu’en ce lieu, vraiment, l’état en fût le même,

Et que ce matin-là elles fussent pareilles,

Toutes deux sous des feuilles qu’aucun pas

N’avait noircies. Oh, je gardais

Pour une autre fois la première !

Mais comme je savais qu’à la route s’ajoutent

Les routes, je doutais de ne jamais revenir.

Je conterai ceci en soupirant,

D’ici des siècles et des siècles, quelque part :

Deux routes divergeaient dans un bois ;

Quant à moi, j’ai suivi la moins fréquentée

Et c’est cela qui changea tout.

Version anglaise

The Road Not Taken

Two roads diverged in a yellow wood,

And sorry I could not travel both

And be one traveler, long I stood

And looked down one as far as I could

To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,

And having perhaps the better claim

Because it was grassy and wanted wear;

Though as for that the passing there

Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay

In leaves no step had trodden black.

Oh, I kept the first for another day!

Yet knowing how way leads on to way,

I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh

Somewhere ages and ages hence:

Two roads diverged in a wood,

I took the one less traveled by,

And that has made all the difference.